Nomination du gouvernement Barnier
Le 21 septembre, la composition du nouveau gouvernement français a été officialisée par décret, sur proposition du Premier ministre M. Michel Barnier, issu du parti Les Républicains (LR/ Droite Républicaine) (communiqué). Le gouvernement compte 41 ministres, ministres délégués et secrétaires d’État, dont les postes ont été répartis entre des figures du parti Les Républicains et de l’ancienne majorité présidentielle Ensemble pour la République (EPR), qui regroupe les partis Renaissance, MoDem et Horizons. Les Républicains ont ainsi obtenu plusieurs postes-clés, avec notamment M. Bruno Retailleau (LR / Droite Républicaine) à la tête du ministère de l’Intérieur.
Mme Agnès Pannier-Runacher (Renaissance) est nommée ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. Elle était auparavant ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sous le gouvernement Attal. Sous le gouvernement Borne, elle avait déjà occupé le poste de ministre de la Transition énergétique (2022-2024), et sous le gouvernement Castex, de ministre déléguée chargée de l’Industrie (2020-2022).
L’énergie occupe donc une nouvelle place au sein de l’architecture ministérielle. Ce domaine ne dépend plus du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, comme c’était le cas auparavant (voir article de l’OFATE de mars 2024), mais relève désormais directement de la responsabilité du ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. Mme Olga Givernet (Renaissance) succède à M. Roland Lescure (Renaissance) en tant que ministre déléguée à l’Énergie. L’industrie reste, quant à elle, sous la tutelle du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie M. Antoine Armand (Renaissance). M. Marc Ferracci (Renaissance) est nommé ministre délégué chargé de l’Industrie.
Le 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier a prononcé son discours de politique générale auprès de l’Assemblée nationale. Dans cette déclaration, il s’est engagé à « réduire la dette écologique », notamment via la décarbonation de l’industrie et le renforcement des filières de recyclage. En matière d’énergie, le développement du nucléaire sera accompagné de celui des énergies renouvelables (éolien, biomasse, biocarburants pour l’aviation, photovoltaïque et géothermie). Concernant spécifiquement l’éolien, le Premier ministre a appelé à « mieux mesurer tous ses impacts ».
