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Fin du gouvernement Bayrou et démission de Sébastien Lecornu

Le 8 septembre, François Bayrou a perdu le vote de confiance qu’il avait engagé à l’Assemblée nationale en amont des discussions sur le projet de loi de finances pour 2026, avec 364 voix contre 194 (communiqué de presse). Le texte prévoyait notamment la suppression de deux jours fériés pour économiser 44 milliards d’euros. En décembre 2024, le gouvernement conduit par l’ancien Premier ministre Michel Barnier avait déjà été renversé par une motion de censure, également dans un contexte de réduction du budget de l’État (voir article de l’OFATE de décembre 2024). Le 9 septembre, le Président Emmanuel Macron avait nommé un nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu (communiqué de presse).

Le 5 octobre, une partie de la composition du nouveau gouvernement français a été officialisée par décret, sur proposition du Premier ministre, M. Sébastien Lecornu, issu du parti Renaissance (communiqué). Après plus de trois semaines de négociations, 18 ministres et ministres délégués ont été annoncés, avec des postes répartis entre des personnalités de l'ancienne majorité présidentielle Ensemble pour la République (EPR), qui regroupe les partis Renaissance, MoDem et Horizons, et des figures du parti Les Républicains.

Sept ministres devaient être reconduits au sein de cette nouvelle équipe gouvernementale, dont Agnès Pannier-Runacher (Renaissance) au poste de ministre de la Transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche. Comme dans le gouvernement Bayrou, l’énergie devait être placée sous la tutelle du ministère de l’Économie (voir article de l’OFATE de février 2025), dirigé par Roland Lescure (Renaissance).

Le 6 octobre, soit le lendemain de l'annonce du gouvernement, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a remis sa démission au président de la République, Emmanuel Macron. Cette démission a été acceptée par l'Élysée et est survenue avant le discours de politique générale du Premier ministre devant l'Assemblée nationale, prévu ce même jour. Malgré l’absence de passation de pouvoir les ministres nommés le 5 octobre au Journal Officiel (décret) s’occuperont des affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.

Concernant l’adoption de la nouvelle version de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui fixe notamment les objectifs de développement des différentes filières énergétiques, de nouveaux retards sont à prévoir. Selon la loi, la PPE aurait dû être publiée dès 2023, mais son adoption a été reportée à plusieurs reprises en raison de divergences politiques sur l’avenir énergétique de la France.

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