COP 30 et signature du traité de Belém
Le 22 novembre, les 195 parties ont adopté le traité de Belém lors de la 30e Conférence des Parties (communiqué de presse), comprenant un ensemble de 29 décisions adoptées par consensus, ainsi que des indicateurs volontaires.
Les décisions ont porté sur des thèmes tels que la transition équitable, le financement de l’adaptation au changement climatique, le commerce, l’égalité des genres et la technologie, ainsi que le renouvellement de l’engagement commun en faveur d’une action accélérée. Concernant la transition équitable, un mécanisme pour une transition juste « devrait placer les personnes et l’équité au cœur de la lutte contre le changement climatique ». Cette initiative vise à améliorer la coopération internationale, l’assistance technique, le renforcement des capacités et le partage des connaissances.
Dans ce traité figure également l’engagement de tripler le financement de l’adaptation au changement climatique d’ici 2035. Avant de participer aux négociations, qui se sont tenues du 10 novembre au 21 novembre, le Conseil de l’UE avait adopté, en novembre 2025, une contribution déterminée au niveau national (Nationally Determined Contribution, NDC) de l’UE jusqu’en 2035. Cette NDC fixe la contribution chiffrée de l’UE et de ses États membres, à savoir une réduction des émissions nettes de GES de 66,25 à 72,5 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2035, afin d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris (voir article de l’OFATE de novembre 2025). Si 122 pays ont soumis de nouvelles NDC ou des NDC actualisées, plus de 70 pays, dont l’Inde, l’Argentine ou la Corée du Sud, ne l’ont pas fait (source).
