Suite à un appel d’offres lancé au niveau européen, la plateforme d’éolien en mer de recherche FINO 1, située au Nord de l’Île de Borkum en mer du Nord et gérée pendant plusieurs années par la Germanische Lloyd, a été remise pour une période de cinq ans au Centre de R&D de l’Université technique de Kiel (FuE-Zentrum FH Kiel GmbH). Il s’agira désormais d’analyser et d’améliorer les conditions météorologiques et hydrauliques et de mener des études approfondies sur la flore et la faune marines. Entreprises et instituts intéressés auront par ailleurs la possibilité de réaliser de nouveaux projets sur FINO 1. Le Centre de R&D de l’Université technique de Kiel gère déjà depuis plus de deux ans la plateforme d’éolien en mer de recherche FINO 3, située à l’Ouest de l’Île de Sylt en mer du Nord.
Dans le cadre du symposium « Environnement marin et difficultés actuelles » organisé par l’Office fédéral de la navigation maritime et d’hydrographie (BSH) les 22 et 23 mai derniers à Hambourg, l’un des blocs thématiques a été consacré à l’éolien en mer. Lors de cet après-midi thématique des sujets tels que l’étude d’impacts environnementaux du parc d’alpha ventus, les mesures d’insonorisation ou encore de balisage des parcs éoliens en mer ont été abordées. Un résumé du BSH (en allemand) propose un aperçu des présentations effectuées dans le cadre de ces deux journées de conférence.
Lors d’une conférence internationale organisée du 8 au 10 mai à Bremerhaven et consacrée aux expériences et résultats recueillis sur le parc éolien en mer alpha ventus, développeurs de projets, exploitants et chercheurs se sont réunis pour un retour d’expériences sur l’exploitation et les résultats des analyses de différents projets de recherche. Le bilan a été très positif dans l’ensemble, d’autant que le parc affiche avec une production de 270 GWh pour sa première année d’exploitation complète un résultat qui dépasse de 15 % les attentes initiales.